Nutrition-Alimentation
De la viande à base d’algues, bon appétit!
Concrètement, cela donne des saucisses, des boulettes de viande, mais aussi de la viande hachée ou encore du filet mignon de porc.

Pour saisir les nombreuses innovations en matière de viande cellulaire – ce que l’on appelle plus communément la viande de laboratoire ou viande in-vitro, il faut comprendre les grands principes de cette nouvelle technologie scientifique. Tout commence quand on prélève des cellules sur l’animal que l’on souhaite reproduire. Pour activer leur multiplication sous microscope et obtenir des fibres musculaires, des nutriments ne sont pas seulement nécessaires. Il leur faut aussi des hormones. Depuis que les protocoles de viande cellulaire existent, on compte surtout sur du sérum foetal pour apporter les facteurs de croissance utiles à la concrétisation du processus. Outre le coût de cette technique, cela pose aussi des problèmes éthiques, en matière de respect du bien-être animal.
Pour régler cette problématique, une start-up basée en République tchèque se targue d’avoir trouvé une autre solution : cultiver des microalgues pour se passer de ce sérum foetal. En somme, on pourrait produire de la viande de laboratoire en combinant les cellules d’un animal et celles de microalgues. L’entreprise Mewery se vante d’être la première à avoir constitué la toute première viande 100% cellulaire. Selon elle, les autres produits de ce type doivent intégrer du soja et des pois pour peaufiner leurs recettes constituées de « seulement » 30 à 50% de morceaux cellulaires. Dans le cas de Mewery, qui a choisi la viande de porc comme produit vedette, elle mélange 75% de cellules animales à 25% de cellules extraites de microalgues. Concrètement, cela donne des saucisses, des boulettes, mais aussi de la viande hachée ou encore du filet de viande de porc.
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