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Il faut en finir avec le fouet à l’école

Les conséquences sur la santé psychologique comme physiologique des victimes sont très négatives.

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Il faut en finir avec le fouet à l'école.

«Rangez votre fouet». C’est l’injonction de la ministre des enseignements secondaires du Cameroun aux enseignants. Mi-janvier, la professeure Pauline Nalova Lyonga a signé l’interdiction de l’usage du fouet à l’école. Cependant, il s’agit là seulement d’un rappel. Car, une première mesure d’interdiction des sévices corporels contre les élèves avait été prise en 2009 sans être réellement appliquée.

De plus, si l’on observe la situation dans la sous-région Afrique Centrale, le Cameroun n’est pas le seul pays où les baffes, les coups de fouet ou de bâton sont administrés aux enfants scolarisés. En République démocratique du Congo aussi, les châtiments corporels sur les élèves ont été interdits en 2009 sans que les habitudes changent. Un enseignant d’école primaire qui reconnaît y recourir assure que c’est la «meilleure méthode» pour faire obéir les enfants. Le Tchad, lui, a fait du fouet l’un des instruments servant pour l’éducation de ses élèves. Une situation que déplore la Ligue de la zone Afrique pour la défense des droits des enfants et élèves (Lizadeel). Pour cette organisation, «fouetter est une forme de torture». Il y a toutefois des espoirs de changement.

En juin 2022, la congrégation des Frères des écoles chrétiennes ont formé 200 enseignants et personnels administratifs à l’usage des méthodes éducatives positives. Les bénéficiaires ont par exemple réfléchi aux comportements appropriés et inacceptables. Les conséquences sur la santé psychologique comme physiologique des victimes sont très négatives, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

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