Environnement
Braconnage: quelles solutions pour remédier à ce fléau?
La solution? Formation, sensibilisation et amélioration des conditions de vie des habitants.
Seize rhinocéros blancs ont récemment été réintroduits dans le parc national de la Garamba, en République démocratique du Congo. Ils proviennent d’une réserve privée en Afrique du Sud. Depuis longtemps, cette espèce est menacée par le braconnage, rapporte Aljazeera.com. Le site s’interroge en même temps sur les diverses raisons qui motivent cette pratique menaçant la biodiversité.
Pour y trouver des réponses, le site s’appuie sur une étude de chercheurs de l’université d’Oxford. Ces derniers ont analysé 10 000 cas de braconnage pendant plus de vingt ans dans trente pays africains. Leur étude publiée sur la RoyalSocietyPublishing.org, et que rapporte aussi National Geographic, indique: «Moins d’éléphants ont été victimes de braconnage dans les zones habitées par des communautés plus riches et en meilleure santé.»
Ce qui veut dire que la pauvreté expose à l’abattage illégal des animaux. Surtout en Afrique centrale, où le taux de pauvreté extrême touche 54,8 % des habitants, d’après les chiffres d’Issafrica.org. « La corruption et le retard dans la mise en application des mesures contre le braconnage sont aussi des causes non négligeables », ajoute Mongabay.com.
Quelle solution pour remédier à ce fléau? La formation de rangers locaux, la pose de capteurs sur les animaux, les campagnes de sensibilisation pour le changement des comportements et l’amélioration des conditions de vie des habitants.