Environnement
Comment l’exploitation minière menace la biodiversité
Les effets directs comprennent la déforestation, la dégradation des sols et la pollution de l’eau.
Les provinces orientales de la République démocratique du Congo (RDC), touchées par le conflit, abritent de nombreuses aires protégées. Ces zones abritent une biodiversité unique et plusieures espèces menacées, comme l’okapi, l’éléphant de forêt et le gorille de montagne. Elles font également partie de la forêt tropicale du bassin du Congo, qui constitue une ligne de défense cruciale contre le changement climatique.
Ces mêmes zones protégées regorgent de gisements de minerais d’importance mondiale, notamment d’or, de coltan et de cassitérite. L’exploitation minière est très répandue dans ces zones, y compris dans la réserve naturelle d’Itombwe, le parc national de Maiko et la réserve de faune à okapis.
La plupart de ces mines sont des mines artisanales à forte intensité de main-d’œuvre, qui utilisent des technologies de base. Toutefois, ces dernières années, on a constaté une forte augmentation de l’exploitation minière semi-industrielle, qui nécessite un capital de départ important pour l’achat de technologies intermédiaires, telles que des dragues et des pompes. Les deux formes d’exploitation minière ont des impacts négatifs sur la conservation de la biodiversité. Les effets directs comprennent la déforestation, la dégradation des sols et la pollution de l’eau.
Lire la suite sur The Conversation