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Covid-19 : pourquoi l’Algérie risque une quatrième vague

Les faibles taux de vaccination et le relâchement de la population quant aux gestes barrières pourrait provoquer de nouvelles contaminations.

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Les faibles taux de vaccination et le relâchement de la population quant aux gestes barrières pourrait provoquer de nouvelles contaminations.

Après un été marqué par une vague virulente de contaminations par le coronavirus qui a emporté plusieurs dizaines de morts par jour et jusqu’à huit cents contaminations par jour, l’Algérie connaît une période de répit. Mais, insistent les médecins et les responsables politiques, la vigilance doit rester de mise.

Si les contaminations et les décès poursuivent leur baisse, le total des cas confirmés s’élève à plus de deux cents mille, celui des décès à près de six mille, alors que le nombre de patients guéris est passé à près de cent cinquante mille. De même, la pression sur les hôpitaux s’est nettement atténuée, avec moins d’une dizaine de nouvelles admissions en soins intensifs par jour.

Mises en garde

Comment expliquer l’amélioration de la situation épidémiologique dans ce pays qui compte plus de 43 millions d’habitants ? Pour l’épidémiologiste Salah Mezoui, cela est surtout dû à l’évolution naturelle du virus. « Nous allons assister à des vagues de contamination puis à des périodes de répit, jusqu’à l’affaiblissement du virus ou jusqu’à ce qu’il devienne saisonnier », souligne-t-il tout en mettant en garde contre tout relâchement.

Qu’en est-il de la vaccination ? Si les autorités algériennes se sont fixées pour objectif de vacciner 70 % de la population avant la fin de cette année, seulement quatre millions de personnes disposent d’un schéma complet de vaccination.

Pour Kamel Belhaj, directeur des activités médicales et paramédicales au CHU Mustapha-Pacha à Alger, la réticence des Algériens à l’égard du vaccin explique ce bilan mitigé. Pour lui, le taux de vaccination assez faible pourrait provoquer de nouvelles vagues de contaminations. L’Algérie fait pourtant partie des pays africains ayant lancé relativement tôt, le 29 janvier, sa campagne de vaccination.

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