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Dérèglement climatique: une crise mondiale, mais une catastrophe africaine

Les Nations unies réclament 1300 milliards de dollars pour l’Afrique aux des pays riches d’ici 2030.

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La COP29 s’est achevée vendredi 22 novembre au soir à Bakou, en Azerbaïdjan. Lors de cette conférence sur le climat, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique réclame 1 300 milliards de dollars par an auprès des pays riches pour financer la réparation des dégâts dûs aux dérèglement climatique et la transition. Le président de Madagascar, André Rajoelina, a rappelé pour l’occasion que le continent était le plus affecté alors qu’il était le moins responsable des émissions polluantes mondiales. la part de l’Afrique dans les émissions mondiales des gaz à effet de serre est environ 4%.

«Les Africaines et Africains sont ceux qui ont le moins contribué au changement climatique, mais en Somalie comme au Sénégal, au Tchad comme à Madagascar, nous supportons les terribles effets de cette urgence mondiale», complète Samira Daoud, directrice régionale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International. Partout, la sécheresse, les inondations, les tempêtes ou encore la chaleur déplacent des populations à l’intérieur des pays et par-delà les frontières. Celles-ci provoquent des violations des droits humains, en raison de la perte de logements, d’un accès perturbé à la nourriture, aux soins de santé et à l’éducation, et aussi des risques de violences fondées sur le genre et de décès, indique l’ONG.

le site guinéen d’informations Djely.com estime, pour sa part, que l’Afrique devrait désormais boycotter les rencontres telles que la Cop, dans la mesure où toutes sortes de promesses y sont faites qui ne sont jamais tenues. «Les Africains devraient explorer des solutions plus endogènes. Le recours aux ressources internes pourrait être davantage porteur que cette tendance à aller se promener dans les couloirs de ces rencontres internationales qui ne nous rapportent que des promesses mielleuses et des tonnes de photos nombrilistes sur les réseaux sociaux», s’énerve le média.

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