COVID-19
En pleine quatrième vague, l’Algérie veut éviter une pénurie d’oxygène médical
Le pays a doublé sa production pour la porter à plus de un million de litre par jour.
Le pays a doublé sa production pour la porter à plus de un million de litre par jour.
La situation est tendue. Frappée de plein fouet par une quatrième vague de Covid-19 portée notamment par le variant Omicron, l’Algérie multiplie ses efforts pour freiner la propagation de l’épidémie. Mais la mission est loin d’être aisée dans un pays où moins de 30% de la population a reçu les deux doses d’un vaccin anti-Covid.
Pourtant, les Algériens n’ont pas oublié l’été meurtrier de 2021. Un été durant lequel tous les hôpitaux du pays ont connu un afflux considérable de malades du Covid, tout en faisant face à une pénurie d’oxygène médical qui a été fatale à bon nombre de patients. A tel point que les initiatives se sont multipliées pour doter en urgence les hôpitaux dans plusieurs wilayas.
Pour éviter un bis-repetita, l’Algérie a doublé sa production d’oxygène médical par rapport à 2021, selon le ministère de l’Industrie pharmaceutique, pour la porter à plus de 1 million de litre par jour. Rien que ça. Une bonne nouvelle, quand on sait que ce gaz est devenu un médicament précieux pendant cette crise sanitaire. Il vient pallier le manque d’oxygène dans le sang, que cela soit pour le Covid ou pour d’autres maladies respiratoires.
Cette augmentation de la production est aussi accompagnée d’une meilleure préparation logistique. Pour répondre aux besoins de toute la population, l’Algérie veut augmenter ses capacités de stockage, « à la hauteur des capacités de stockage maximales des différentes unités de production »,précise le ministre de l’industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed.
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