Agriculture
Il faut sauver la pomme de terre
Des vers rongeurs endommagent les plantes au Rwanda, en Ouganda et au Kenya.
En Afrique de l’Est, la pomme de terre est essentielle dans l’alimentation et l’économie. Au Kenya, par exemple, elle rapporte plus de 500 millions de dollars par an et emploie environ 2,5 millions de personnes, selon freshplaza.fr.
Mais ces dernières années, les productions y sont été menacées par des vers qui endommagent les plantes. Cela représente près de 60% de pertes. Au Rwanda et en Ouganda, pays également concernés, une technique a été trouvé pour enrayer la menace. Baptisée wrap and plant » (envelopper et planter), le procédé consiste à envelopper les semences dans du papier obtenu grâce à des déchets de bananiers avant leur mise en terre.
Cette technique offre plusieurs avantages, explique Agratime.com. Sans danger pour les agriculteurs et l’environnement, elle serait une alternative aux pesticides chimiques et protégerait d’autres tubercules tels que l’igname et la patate douce. Cependant, « il reste encore beaucoup à faire pour les adapter aux conditions de l’agriculteur local », estime Elly Ouma Atieno, scientifique associée à l’International Potato Center, un organisme de recherche américain. Elle ajoute qu’il faudra réfléchir notamment réfléchir à ce que ça va coûter aux paysans.