Santé publique
La stratégie du Maroc face à la pénurie de personnels soignants
La situation est telle que se sont créés de nombreux déserts médicaux dans le pays.
La situation est telle que se sont créés de nombreux déserts médicaux dans le pays.
Au Maroc, le déficit en personnel de santé est estimé à un peu plus de 32 000 médecins et 65 000 infirmiers. Si le pays a besoin d’un grand nombre de soignants pour remettre à flot son système de santé, l’épidémie de Covid-19 et l’exode des médecins à l’étranger ont enfoncé le clou.
Pour tenter d’y remédier, le gouvernement a annoncé la réduction de la durée de formation des médecins de sept à six ans. « Le rythme de formation des cadres médicaux tel qu’il est actuellement ne permettra pas à notre pays d’atteindre ses objectifs », indique-t-on. La mesure devrait entrer en vigueur en octobre prochain.
Redynamiser le secteur
Dans certaines régions, les hôpitaux font face à un déficit grave de personnels soignant, au point que certains services n’étaient pas opérationnels pendant toutes les différentes vagues du Covid-19.
Cette réforme vise surtout à valoriser les ressources humaines, améliorer la gouvernance dans les hôpitaux et à créer une carte sanitaire régionale. Elle vise aussi l’accroissement des investissements directs étrangers dans le secteur de la santé pour développer les infrastructures de santé et moderniser les équipements biomédicaux. L’objectif est aussi d’encourager des médecins marocains résidents à l’étranger à se réinstaller dans leur pays.
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