Maladies Tropicales - Paludisme

L’Afrique pourra-t-elle un jour se débarrasser du paludisme ?

Malgré des avancées, la maladie demeure l’une des plus grandes causes de morbidité et de mortalité sur le continent. 

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Malgré des avancées dans la lutte contre cette maladie, la maladie demeure l’une des plus grandes causes de morbidité et de mortalité sur le continent. 

Au Mali, le taux de prévalence du paludisme varie entre 1% dans capitale, Bamako, et 30 % à Sikasso, la troisième région du pays. La maladie est endémique dans les régions du centre et du sud, où se concentrent 90 % des vingt millions de Maliens. Les personnes les plus touchées étant les enfants de moins de cinq ans.

La prévalence varie aussi selon les saisons. Entre septembre et décembre, quand arrive la période des récoltes, les consultations dans les hôpitaux sont nombreuses, en raison de l’augmentation de l’insalubrité. Sur une cinquantaine de diagnostics quotidiens, trente-deux à quarante se révèlent positifs à la malaria, et deux à trois aboutissent à un décès.

Sensibilisation et prévention

Des stratégies de lutte sont déployées partout à travers le Mali. Outre diverses campagnes de sensibilisation et de prévention, il a été mis en place depuis 2017 la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans, ainsi que des soins subventionnés pour le reste des habitants. Et pourtant, les chiffres de cette maladie transmise à l’être humain par la piqûre d’un moustique infecté ne baissent pas.

Pour ce qui est des femmes enceintes, autre groupe de populations sensibles, le paludisme peut être à l’origine d’un avortement, d’un accouchement prématuré ou d’un enfant mort-né. Le fléau semble donc difficile à résorber, et la prévention s’avère la principale clé, avec l’utilisation de moustiquaires ou d’antipaludéens. En cas de fièvre, se diriger immédiatement vers un hôpital pour un diagnostic et une prise en charge.

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