Sécurité
Nouvel An: gare aux pétards et feux d’artifice
Leur usage est pourtant strictement encadré.
L’usage des pétards et feux d’artifice fait partie du folklore des fêtes de fin d’année. Les utilisateurs de ces objets pyrotechniques sont en majorité les enfants. Ils sont aussi les plus explosés aux graves blessures que peuvent provoquer ces explosifs.
Au Maroc, une étude de 2021 souligne que 50% des patients admis au service d’ophtalmologie pédiatrique du CHU Ibn-Rochd de Casablanca pendant les fêtes de l’achoura étaient de jeunes enfants. Les accidents les plus courants sont de brûlures de deuxième degré palpébrales et conjonctivo-cornéennes.
«Il est essentiel de ne pas laisser les enfants jouer avec ces éléments, et de veiller à ce qu’ils soient utilisés de manière responsable, en respectant des distances et consignes de sécurité», rappelle le site béninois Journalsantenvironnement.com.
Mais les adultes peuvent également être victimes des mêmes impacts liés aux pétards. Sur le site togolais Matinlibre.tg, Gloire Koffi témoigne avoir perdu un œil à la suite de cette façon. Au Sénégal, un pétard a provoqué un incendie qui a ravagé le décor des fêtes sur une place publique, rapporte, pour sa part, Leral.net.
Pourtant, l’usage de ces explosifs en période de fête est pourtant strictement encadré. Il est même interdit dans plusieurs pays. Malgré cela, leur bruit pétaradant rythme toujours les réjouissances.