Santé

Les femmes trans pourraient bientôt porter des enfants grâce aux greffes d’utérus

Le premier cas de greffe d’utérus remonte à 2014, en Suède.

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Si le premier cas de greffe d’utérus remonte à 2014, en Suède, cette opération pourrait bientôt se démocratiser chez les femmes trans ailleurs dans le monde, selon les auteurs d’une étude publiée dans la revue Fertility and Sterility. Mais si cette chirurgie tend à se banaliser, elle n’en reste pas moins complexe.

Cette greffe nécessite en effet plusieurs interventions chirurgicales : d’abord une orchidectomie (ablation chirurgicale de testicules), puis une vaginoplastie, c’est-à-dire une intervention chirurgicale visant à construire un vagin et un clitoris artificiels (composés de tissus humains provenant d’autres organes).

Après une période de convalescence, la patiente pourra bénéficier d’une greffe d’utérus. Mais les chirurgiens devront disposer d’un utérus sain – doté du même groupe sanguin que la patiente – afin de procéder à l’implantation. Cet utérus pourra provenir, au choix, d’une femme décédée ou d’une donneuse vivante. Il sera ensuite inséré et greffé dans le corps de la femme trans.

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