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Au Cameroun, l’urgence est à la vaccination contre les hépatites

Ces pathologies demeurent un grave de santé publique. 

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Ces pathologies demeurent un grave problème économique et de santé publique. 

Au Cameroun, les hépatites virales sont devenues des maladies chroniques. L’hépatite B, par exemple, touche 8,3% des personnes âgées de 15 à 59 ans. Et les patients, souvent démunis, sont confrontés aux coûts exorbitants du traitement. Soit environ deux millions quatre cents mille francs CFA sur une durée indéterminée.

Un tiers des Camerounais vit en-dessous du seuil de pauvreté, et est donc incapable de suivre un traitement anti-hépatique. On comprend dès lors l’intérêt de la vaccination, comme le soulignent les chercheurs Pius Michel Mindja et Isabelle Dang Babagna, respectivement doctorant en sciences de gestion et hépato-gastro-entérologue à l’Hôpital général de Yaoundé. 

Des causes multifactorielles

Tous deux publient un article intitulé « Lutte contre les hépatites : succès pour la santé publique du monde, paradoxe au Cameroun », dans lequel ils recommandent que leur pays se conforme au programme de vaccination systématique des enfants initié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 1992.

Mindja et Dang Babagna citent en exemple la Belgique, la Bulgarie, l’Espagne, l’Italie et la Slovaquie qui ont adhéré à ce programme international de vaccination. Par conséquent, « l’on gagnerait à investir davantage sur la sensibilisation et la vaccination du personnel médical et des populations ».

Il existe différents types d’hépatites (A,B,C,D,E). Elles peuvent être provoquées par des maladies auto-immunes, l’alcool, les médicaments, les toxiques ou les virus. Les manifestations sont, entre autres, l’ictère, la paralysie, la présence de l’eau dans les poumons. 

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Les services de santé au Cameroun

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