Nutrition-Alimentation
L’huile de palme, pas aussi dangereuse qu’on le dit
En Côte d’Ivoire, la consommation d’huile de palme n’a augmenté que de 6 % par an.
L’huile de palme est omniprésente dans l’alimentation des Ivoiriens. En Côte d’Ivoire, sa consommation n’a augmenté que de 6 % par an. En 2012 et 2014, des sénateurs français ont tenté de le taxer lourdement afin d’en réduire l’usage. Le groupe de supermarchés U l’a même interdite de la composition de ses produits, en 2017,.
Croisée dans un centre commercial d’Abidjan, Esther, une quadragénaire, confie : « Je l’utilise pour la friture, la préparation du riz et même dans la sauce. » Il lui arrive aussi d’en verser directement sur l’attiéké. « Chaque matin, tous les ménages ivoiriens consomment un peu d’huile de palme, affirme Berthé Abdoulaye, secrétaire général de l’Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile (AIPH). Que ce soit en nourriture, en savon ou en margarine, l’huile de palme tient une place essentielle dans le quotidien de l’Ivoirien. »
« C’est une question d’habitude et de coût accessible », confirme une autre ménagère. Les marques locales Aya et Dinor coûtent 1200 francs pour 90 centilitres. Pour la même quantité, l’huile de tournesol coûte 2000 francs, soit presque le double. L’or rouge est également le seul vendu au détail. Dans les boutiques et marchés de quartiers, les prix peuvent aller jusqu’à 50 francs pour les plus petites quantités.