Nutrition
Manger pimenté réduirait les risques de crise cardiaque
La nouvelle devrait mettre du baume au cœur aux amateurs de plats épicés.
Amateurs et amatrices de plats épicés, voici une nouvelle qui devrait vous mettre du baume au cœur. Manger du piment au moins quatre fois par semaine protègerait votre cœur contre les risques d’AVC. C’est la conclusion d’une étude américaine publiée dans le Journal of the American College of Cardiology, et que rapporte le site Pourquoidocteur.fr.
Les chercheurs estiment aussi que le risque de mortalité, toute cause confondue, est de 23% moins élevée chez les mangeurs et mangeuses de piment contrairement aux autres. Cette propriété serait due à la capsaïcine, la molécule responsable du goût piquant des piments d’après Observatoireprevention.org.
Pour le site, la capsaïcine, outre sa fonction de donner la sensation de forte chaleur dans la bouche, réduirait la prévalence de l’obésité et des maladies coronariennes. De là à dire qu’on devrait tous mettre du piquant dans nos assiettes pour augmenter notre espérance de vie? Defibril.fr apporte un bémol à cette question. Certes, le site spécialisé sur la santé cardiaque reconnaît un effet protecteur du piment sur le cœur, à cause de sa composition riche en vitamines A, B6, C, E, K et PP, et en oligoéléments (cuivre, fer, magnésium et potassium notamment) qui comportent des bénéfices pour les systèmes sanguin et immunitaire, les voies respiratoires et urinaires.
À consommer avec modération
Cependant, il recommande de la modération dans sa consommation. Parce que, souligne-t-il, manger trop de piment augmente les risques de développer un cancer de l’estomac et de déclin cérébral, surtout pour les enfants de moins de 2 ans, à qui il est carrément déconseillé de manger trop épicé. Ce débat sur les bienfaits ou non de la consommation de piments amène Lefaso.net à douter des vertus de ce fruit sur le cœur. En effet, dans un article très bien argumenté, le média burkinabé a interrogé Monica Rinaldi, une nutritionniste. Elle tempère la forte tendance à la consommation que pourrait susciter ces études ambitieuses.
« Il ne suffit pas de consommer le piment pour éviter les maladies cardio-vasculaires, si le reste du style de vie et du régime est non salutaire. La seule méthode est de manger léger et sain, réduire le sel et la viande rouge et faire du sport régulièrement. Aucun aliment n’est comme un comprimé que l’on avale et qui permet d’éviter tout risque », précise la spécialiste.