Rentrée scolaire: attention à la poudre de craie

C’est la rentrée scolaire presque partout. Élèves et enseignants renouent avec l’école et tout le matériel didactique nécessaire. La craie en fait partie. Seulement, depuis des années, elle soulève des questions quant à la possible nocivité de la poussière qu’elle dégage. «Le bâton de craie, friable, libère des particules qui par frottement aux doigts peuvent provoquer des lésions cutanées, tandis que la poussière en suspension dans l’air provoque des symptômes d’irritation sur une inflammation respiratoire préexistante», souligne Journaldesfemmes.fr.

Le sujet est si préoccupant que les corps enseignants en appellent à des réponses concrètes. En Algérie, Djazairess.com a déjà tiré la sonnette d’alarme. «L’absorption se fait par la bouche, les narines et même la peau ou le cuir chevelu d’où la diversité des allergies contractées», décrit-il. Le site énumère aussi les conséquences liées à la craie: conjonctivite allergique, quintes de toux, aggravation des crises d’asthme, eczémas.

« Le stress est à l’origine de plusieurs maladies et reste un facteur déterminant dans l’apparition de la dépression. Beaucoup souffrent de plusieurs maladies professionnelles. Parmi celles-ci, l’hypertension artérielle ou les troubles du système nerveux», affirme Idir Achour, secrétaire général du Conseil des lycées d’Algérie (CLA).

Quelques astuces

Cependant, des astuces existent permettant de se prémunir contre une forte une grande exposition à la poudre de craie, explique Spiegato.com. L’enseignant doit garder la bouche fermée lorsqu’il écrit ou efface le tableau, éloigner de la zone du tableau les élèves ayant des problèmes respiratoires, faire effacer le tableau à plusieurs élèves à tour de rôle afin de minimiser le temps d’exposition à la poussière.

Par ailleurs, des solutions de substitution à la craie existent. À l’instar du tableau et de l’ardoise blanche à feutre. En Côte-d’Ivoire, une organisation est investie dans la fourniture de kits écologiques aux élèves et aux enseignants, rapporte le Jda.ci. Cette option s’avère un moindre mal si l’on tient compte du fait que le marqueur, lui aussi, engendre un autre problème de pollution environnementale, comme le souligne si bien  Terraeco.net.