Explication

Troubles de l’érection: comprendre les causes

Au-moins 35% des hommes âgés entre 26 et 35 ans dans l’est de la RDC sont concernés.

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Les troubles érectiles sont une difficulté pour l’homme d’avoir ou de maintenir une érection suffisante pour obtenir des rapports sexuels satisfaisants. L’OMS classe cette dysfonction, appelée péjorativement impuissance, dans la même catégorie que la baisse de la libido et l’éjaculation précoce.

Selon une étude du Kivumedicaljournal.com, publiée en avril 2023, la ville de Goma (est de la RDC-Congo) connaît une forte prévalence de personnes vivant avec des troubles érectiles. Au-moins 35 % des hommes âgés entre 26 et 35 ans sont concernés.

Mais quelles peuvent être les causes de cette dysfonction érectile? L’un des premiers facteurs est d’ordre psychologique. «Cela peut être lié au stress, à l’anxiété, l’angoisse de la performance, à une dépression ou une rupture amoureuse, ou encore à un sentiment de culpabilité», énumère le site Lafrikulture.org.

Conseils et astuces

D’autres causes sont d’ordre organique et chimique. «Les hommes souffrant d’obésité, d’hypertension artérielle, les addicts au tabagisme ou à l’alcoolisme, ceux qui développent des troubles neurologiques comme une hernie discale sont susceptibles d’avoir des dysfonctions érectiles», ajoute Pharmacomedicale.org.

Le site mentionne aussi l’existence d’un lien entre les troubles de l’érection et les maladies cardio-vasculaires. Ceci en raison du fait que le pénis est un organe connecté au système circulatoire de l’organisme. En effet, il ne se met en érection que lorsqu’il parvient à se gorger de sang. Or, on sait que les AVC affectent le bon fonctionnement des vaisseaux sanguins. «Lorsque le cœur n’arrive pas à bien pomper le sang vers les organes, il peut y avoir un dysfonctionnement de l’érection», confirme le Dr Salim Diatéma sur Radioafriquesante.com.

Pour pallier le problème, certaines personnes ont recours à des produits aphrodisiaques. Mais les spécialistes insistent plutôt sur l’observation de quelques bonnes pratiques. À savoir,  en la pratique d’une activité physique régulière, la diminution de la consommation d’alcool et de drogues, une alimentation moins grasse, salée et moins sucrée. Mais par-dessus tout, consulter un médecin.

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