Maghreb

La Leishmaniose, une maladie endémique en Libye

La maladie provoque des affections cutanées ou viscérales invalidantes.

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Il s’agit d’une maladie parasitaire provoquant des affections cutanées ou viscérales très invalidantes.

En Libye, les autorités peinent à déployer les moyens pour lutter contre cette maladie qui commence à inquiéter. Alors que le pays fait face, depuis plus d’une décennie à une situation d’insécurité causée par la guerre civile, l’accès aux soins et à la vaccination pour la population locale comme pour les réfugiés reste difficile, un constat qui fait que ce genre de maladies se propagent considérablement notamment dans les milieux défavorisés.

En Libye, le ministère de la santé signalait que le pays a connu quelque cinq mille cas de leishmaniose, tous sous traitement, seulement au cours des six derniers mois de l’année écoulée.

Il s’agit surtout de leishmaniose cutanée (CL) causée par le parasite protozoaire Leishmania, qui est transmis par les phlébotomes. Cette maladie est endémique en Libye, avec des flambées sporadiques. Durant le premier trimestre de l’année en cours, la municipalité de Bani Walid, l’une des grandes villes libyennes, a confirmé que le nombre de cas de leishmaniose dans la ville est passé à six cents soixante-quinze.

L’impact du Covid

Ces indicateurs confirment bel et bien que le pays fait face à une situation endémique, probablement camouflée par la crise du coronavirus. Pourtant, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre de cas de cette maladie baisse progressivement en Libye depuis la mise en œuvre d’activités de lutte, à la fin de l’année 2006. Cette baisse est aussi probablement due à l’immunité protectrice des populations touchées.

Notons également que dans ce pays, le programme de lutte national contre la leishmaniose est bien établi et structuré. Dans les zones ciblées, il est parvenu à éliminer 85 % à 90 % de la population de rongeurs Psammomys, qui est l’espèce réservoir.

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