Nutrition

Comment le taro, tubercule venu d’Asie, s’est imposé en Afrique

Il fait le bonheur des papilles gustatives sous forme de bouillie, de foutou ou à la braise.

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A la fois légume pour ses feuilles et tubercule pour ses racines, le taro est un produit originaire d’Asie et très populaire en Afrique subsaharienne. Arrivé sur le continent par l’Égypte, il est aujourd’hui cultivé au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, à Madagascar, République Centrafricaine, et en République démocratique du Congo.

Le taro fait le bonheur des papilles gustatives sous forme de bouillie, de foutou ou à la braise. «Manger des morceaux de taro cuits avec la sauce faite de ses feuilles et de l’huile rouge est vraiment un délice chez nous ici au Ghana. Il m’arrive aussi de manger tout simplement les  morceaux cuits  comme ça, sans accompagnement. Et puis ça rassasie vite», Adjoa, une restauratrice de Tema (côte atlantique ghanéenne), sur BBC.com.

Les tubercules de taro se conservent dans un lieu sec, à l’abri de la chaleur et de la lumière. Autrement, l’on peut conserver les morceaux de tubercules pelés et les feuilles fraîches au frigo. Il est aussi possible de les peler tubercules et découper les feuilles et les garder au congélateur.

Le taro est riche en fibres, vitamine C, B1 et B2, phosphore, calcium, fer et protéines. Il renferme aussi une bonne quantité de protéines. Il réduit la fatigue, aide à la digestion, améliore l’acuité visuelle et la santé des cheveux, détaille Digitalcongo.net.

Ses feuilles sont utilisées pour soulager la diarrhée ou des infections cutanées ou certains kystes, indique Beninwebtv.com. Les fleurs du taro sont, quant à elles, excellentes pour soigner les douleurs d’estomac et les hémorroïdes légères.

Mais attention, avertissent les nutritionnistes, il faut le consommer bien cuit. La cuisson permet de neutraliser les actions des cristaux d’oxalate de calcium qui le rendent amer, irritant et dangereux.

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