Bien-Être
Comment faire du sport quand on souffre de drépanocytose
Règle numéro un: écouter sa fatigabilité.
La pratique d’une activité physique par les personnes atteintes de drépanocytose fait l’objet de débats. La raison est que le sport requiert un effort physiologique particulièrement à risque pour les personnes concernées. Il peut être à l’origine de déshydratation, hypoxémie, stress, ou encore d’autres traumatismes.
Cependant, certaines études tendent à démontrer l’importance de maintenir une activité physique, même minime, quand on souffre de drépanocytose. «L’activité physique permet aux personnes atteintes de la drépanocytose d’apprendre à se connaître, à s’adapter progressivement à l’effort, à gérer la fatigue et l’essoufflement», rappelle d’ailleurs Allodocteurs.africa. Toutefois, afin d’éviter des accidents cardiovasculaires, ces activités physiques doivent être très contrôlées, et se faire avec beaucoup de précautions.
Autres conseils: bien s’hydrater avant, pendant et après l’effort, tenir compte de sa fatigabilité. En cas de randonnée à la montagne, ne pas aller au-dessus de 1 500 mètres d’altitude en raison du manque d’oxygène.
La drépanocytose est une maladie génétique qui s’attaque à l’hémoglobine, substance qui facilite le transfert de l’oxygène dans le corps. Elle est plus répandue en Afrique subsaharienne, où l’on, estime qu’au moins 300 000 nouveau-nés africains naissent chaque année avec cette maladie.