Ménopause: les règles d’hygiène intime à adopter

La ménopause, dont la Journée mondiale se commémore le 18 octobre, est la période de la vie d’une femme marquée par l’arrêt de l’ovulation et la disparition des règles. Survenant entre 45 et 55 ans, elle peut se manifester par des symptômes affectant la qualité de vie. Notamment les bouffées de chaleur, la fatigue, l’irritabilité, les troubles du sommeil, la sécheresse vaginale et les fuites urinaires. Certaines femmes mentionnent des troubles de la concentration et de la mémoire, appelés «brouillard cérébral», ainsi que des douleurs aux articulations et une peau sèche.

Ces changements hormonaux et physiques causent des modifications au niveau intime. Par exemple, la peau du périnée devient plus fragile et moins épaisse, engendrant le risque d’infections urinaires. Il est vivement conseillé d’avoir une hygiène intime appropriée pendant la ménopause, afin de limiter ces risques.

Équilibre de la flore vaginale

La toilette intime doit être quotidienne, avec des produits spécifiques. Face à la sécheresse vaginale, il est important de s’hydrater correctement, d’utiliser un produit nettoyant adapté et d’éviter le rinçage à l’eau claire qui peut assécher les muqueuses. Côté sous-vêtements, il est conseillé de préférer le coton et la soie, aux matières synthétiques (qui favorisent l’apparition de germes et de mycoses). Pour prévenir les fuites urinaires, se muscler le périnée peut aider.

Afin de favoriser l’équilibre de la flore vaginale à la ménopause, il faut éviter les douches vaginales, les vêtements trop serrés, l’utilisation d’ovules sans avis médical. Les lavages répétés avec des savons agressifs sont aussi à proscrire

Connaitre les étapes fondamentales

La ménopause se déroule en trois étapes. En premier lieu, la pré-ménopause. Elle touche la plupart des femmes à la fin de la trentaine et au début de la quarantaine. Pendant cette période, les femmes ont encore des règles régulières, mais les niveaux d’œstrogènes et de progestérone peuvent commencer à changer. Deuxièmement, la péri-ménopause, qui marque la fin de la fertilité dans la vie d’une femme, avec une baisse significative des niveaux d’œstrogènes.

Au cours de cette phase, les règles deviennent irrégulières et les femmes peuvent ne pas avoir de règles, avoir des cycles menstruels plus courts ou souffrir de cycles plus longs. Les femmes peuvent également souffrir de bouffées de chaleur, d’anxiété et d’insomnie. Enfin, la post-ménopause. Celle-ci correspond à la période qui suit l’arrêt des menstruations pendant 12 mois consécutifs. Au cours de cette étape, nombre de symptômes ressentis pendant la péri-ménopause s’atténuent au fur et à mesure.

La Journée mondiale de la ménopause a pour but de sensibiliser l’opinion publique sur la santé des femmes en phase de ménopause et de briser la stigmatisation.