Santé publique
La carence en vitamine A tue de nombreux enfants au Cameroun
Des campagnes de supplémentation sont régulièrement organisées.
Selon l’Unicef, 35 % des enfants Camerounais de moins de 5 ans souffrent d’une carence en vitamine A, un micronutriment impliqué dans la croissance des os et la synthèse de pigments de l’œil. Cela occasionne des maladies comme la cécité et la malnutrition.
Une carence sévère est susceptible d’accroître le risque de morbidité ou de mortalité en cas d’infection par une maladie infantile courante comme la rougeole, la poliomyélite ou les maladies diarrhéiques. Le pays enregistre 103 décès pour 1 000 naissances vivantes. Il s’agit de l’un des taux les plus élevés au monde.
Une stratégie de riposte
Les experts sont formels: seule une supplémentation en vitamine A offrirait plus de protection. Le ministère de la santé publique et l’Unicef ont donc mis en place une stratégie dans ce sens, ciblant les enfants de 6 à 59 mois et les femmes venant d’accoucher. L’objectif est d’améliorer leur état nutritionnel et réduire la mortalité infantile et juvénile au Cameroun.
Les prochaines journées nationales de vaccination contre la poliomyélite, prévues en mai 2024, permettront de réintroduire la supplémentation en vitamine A et le déparasitage dans les activités de routine. La carence en vitamine A est notamment dû à des déséquilibres dans l’apport énergétique et nutritionnel d’une personne.
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