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Maladies tropicales négligées: de grandes avancées dans la lutte contre ce fléau
Une association de deux antibiotiques réduit désormais de 2 jours bla durée de traitement de la leishmaniose.
La paromomycine associée à la miltéfosine réduit la durée du traitement de 17 à 14 jours. Le traitement réduit également le risque de survenue de leishmaniose cutanée « post-kala-azar ». La leishmaniose viscérale est un problème de santé majeur parmi les maladies tropicales négligées (MTN). C’est la conclusion d’une étude récemment menée par Drugs for Neglected Diseases initiative (DNDi), une organisation de recherche médicale à but non lucratif, et ses partenaires en Afrique de l’Est.
Selon Alexandra Solomos, chercheure et Senior Clinical Project Manager à DNDi, la paromomycine est un antibiotique injectable et la miltefosine est à l’heure actuelle le seul médicament administré par voie orale disponible pour traiter la leishmaniose viscérale. Les essais cliniques ont été menés dans sept sites des hôpitaux du Kenya, d’Ouganda, du Soudan et d’Ethiopie.
Les résultats de cette étude, publiés dans The clinical infectious diseases journal, ont démontré un taux d’efficacité de ce traitement de 91,2%, presque similaire aux 91,8% observés avec le traitement standard actuel constitué de sodium stibogluconate et de paromomycine (SSG+PM), explique Alexandra Solomos. Cependant, le nouveau traitement « a l’avantage de réduire le temps d’hospitalisation de 3 jours, de supprimer une injection quotidienne douloureuse et surtout d’éviter la toxicité potentiellement mortelle associée au SSG », détaille-t-elle.
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