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Bien-Être

La câlinothérapie, un business en plein essor

Les séances sont très réglementées: elles ne doivent pas quitter le registre platonique.

Patient RWAMIGABO

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La câlinothérapie, un business en plein essor

La vente de câlins est une pratique qui gagne du terrain en Afrique du Sud. La start-up Pro Cuddling a ouvert la voie de la câlinothérapie professionnelle dans ce pays, en 2022, explique un reportage de VOAAfrique.com. En clair, des clients en recherche d’affection payent en échange d’une ou plusieurs heures d’intimité platonique avec un ou une câlineuse. « La raison principale pour laquelle les gens font des réservations est la solitude, explique Noleen Golombrick, câlineuse à Pro Cuddling. Les gens veulent être entendus, être remarqués, s’évader dans leurs propres univers. »

En revanche, les séances sont très réglementées: elles ne doivent pas quitter le registre platonique. « Les sessions de câlins se déroulent sous caméras de surveillance, afin d’assurer la sécurité des deux partenaires», détaille d’ailleurs LeJournalduquebec.com. Et les câlineuses et câlineurs exigent que les clients gardent leur sous-vêtement sous leur pyjama. Mais, dès lors, le terme client est-il approprié, s’interroge Vijobs.fr ? Et le site de conclure: « Il vaudrait mieux utiliser le mot patient car ces séances ont de véritables vertus thérapeutiques ».

En effet, différentes études ont établi les bienfaits des câlins sur la santé physique et mentale. Ainsi, ils seraient susceptibles de diminuer la pression sanguine, de prévenir et traiter de nombreuses maladies. Ils fortifieraient aussi notre système immunitaire et diminueraient le stress et l’anxiété. « Le câlin est une arme de réconfort massive qui stimule la production d’hormones anti-déprime comme l’endorphine, l’ocytocine ou la dopamine. Il apporte soutien, confiance, et chaleur », explique le site ScienceDaily.com.

La fondatrice de Pro Cuddling en Afrique du Sud, Florence Letswalo, s’est sans doute inspirée de l’initiative de Samantha Hess. En 2014, cette Américaine fut la première au monde à professionnaliser ce qui était alors connu comme des câlins gratuits (Free Hugs), rappelle Journalduquebec.com. Un bon moyen de faire du bien et de réduire le chômage et les problèmes d’accès à l’emploi.

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