Santé publique
Addiction : un fléau sanitaire et économique au Maroc
La prévalence de l’usage de stupéfiants se situe à 4,1%.
La prévalence de l’usage de stupéfiants se situe à 4,1%.
Le Maroc se situe dans la moyenne mondiale d’usage de drogues, avec une prévalence sur la vie entière d’usage de substances psychoactives de 4,1 %. Sauf que ces dernières années, le pays fait face à une nette détérioration de la situation d’addiction notamment dans les rangs des jeunes.
Le rapport note également une augmentation inquiétante de l’usage pathologique des écrans, des jeux vidéo et d’Internet, notamment chez les adolescents et les jeunes. Ainsi, quelque 1,5 million de personnes au Maroc sont considérées comme des joueurs à risque excessif d’addiction.
Au vu de ces chiffres, un programme de sensibilisation à travers les réseaux sociaux a été mis en place. Les centres de désintoxication seront renforcés. Cela est-il suffisant ? Pour les acteurs de la société civile, la lutte contre l’addiction se heurte à des obstacles économiques que les responsables n’arrivent pas à lever.
Le Conseil économique et social avait recommandé qu’au moins 10 % des revenus des produits sujets à la dépendance soient consacrés aux soins de santé, à la recherche et à la prévention de la toxicomanie. Ce qui n’est toujours pas chose faite.
L’addiction a d’importantes conséquences sur l’économie et les finances publiques du Maroc, puisqu’elle pèserait pour environ 3% de son PIB.
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