Société
Quand les interdits culturels pèsent sur l’alimentation infantile
Les politiques de santé publique tiennent-elles compte des tabous alimentaires d’origine culturelle?
Les politiques nationales de nutrition et de santé publique prennent-elles en compte les tabous alimentaires d’origine culturelle? Plusieurs études démontrent que de nombreuses «croyances» limitent la consommation par les enfants d’aliments riches en protéines animales, rappelle The Conversation Africa.
Une étude de l »Université Senghor d’Alexandrie, à Abidjan, s’est intéressée à relever les croyances, connaissances et pratiques en matière d’allaitement maternel et de diversification alimentaire des mères séropositives se trouvant sous traitement.
Parmi les aliments frappés d’un tabou, précise The Conversation Africa, figurent certains animaux ou végétaux riches en protéines. Chez les Agnis, peuple de l’Est de la Côte d’Ivoire, les imaginaires sociaux sont associés à l’interdiction de consommer le poisson silure. Chez les Nyabwa, un groupe ethnique de l’Ouest du pays, certains poissons, ne sont pas consommés. Ces tabous peuvent aussi porter sur certaines viandes de brousse, les pois de terre, le taro blanc et les ignames sauvages.
Ces «croyances» déterminant certains comportements répondent à de multiples logiques culturelles et sociales. Parmi celles-ci, on retrouve toujours le souci de la préservation de la santé de l’enfant et celui de lui imposer des règles d’éducation.
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