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Société

Au Maghreb, l’inquiétude après des attaques de chiens errants

La préoccupation est d’autant plus grande que l’abattage systématique est décrié.

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La préoccupation est d’autant plus grande que l’abattage systématique est décrié par des défenseurs des animaux.

Une collégienne décède après une attaque de chiens errants en Tunisie, un garçonnet tué par une meute en Algérie… La prolifération des chiens errants préoccupe le Maghreb, mais l’abattage systématique, principale solution adoptée face à ce phénomène, est décrié par des défenseurs des animaux.

Le parquet de Gabès, dans le sud-est de la Tunisie, a ouvert une enquête vendredi à la suite du décès d’une jeune fille de 16 ans, agressée par des chiens sur le chemin de l’école. Les habitants de cette région agricole s’étaient récemment plaints de la forte augmentation du nombre de chiens errants qui s’en prennent aussi au bétail.

En Algérie, début mars, c’est le petit Salah Eddine, 12 ans, qui a été «dévoré par des chiens» à Blida, près d’Alger, selon son oncle qui a raconté qu’«il ne restait que les os de la partie basse de son corps».

Dans ce pays, « la seule méthode utilisée par les services municipaux pour lutter contre les animaux errants est la capture et l’abattage », a indiqué à l’AFP Dr Abdelmoumen Boumaza, un vétérinaire. Mais, déplore-t-il, ils n’agissent « que dans l’urgence, quand il y a des cas de rage ».

Pour sa part, la Tunisie assure avoir engagé des actions: le ministère de l’Agriculture a mis à disposition un service de vaccination antirabique gratuit et s’est fixé pour objectif de vacciner rapidement 70 à 80% des chiens de Tunis.

INFOS PRATIQUES :

Les services de santé en Tunisie

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