Enfants
La vie en montagne peut ralentir la croissance des enfants
Environ 52 millions d’enfants en Afrique subsaharienne ont une taille courte pour leur âge.

Les enfants vivant dans les régions de haute altitude sont plus à risque de retard de croissance. Cela souligne la nécessité de politiques de santé adaptées à la vie dans les régions montagneuses du monde, estime une étude publiée dans le Journal de l’American Medical Association. Selon les estimations du Fonds des Nations unies pour l’enfance, de l’Organisation mondiale de la santé et de la Banque mondiale, en 2019 déjà, environ 52 millions d’enfants subsahariens de moins de cinq ans souffraient d’un retard de croissance.
Les chercheurs affirment qu’environ 155 millions d’enfants – 23% des enfants – de moins de cinq ans dans le monde sont concernés. Ce retard de croissance est associé à un risque accru de mortalité, de déficits cognitifs et de troubles du développement qui les rendent plus vulnérables aux maladies chroniques plus tard dans la vie.
L’étude offre de nouvelles perspectives sur le lien entre l’altitude et la dénutrition, justifiant ainsi une politique adaptée aux contextes de haute altitude. «Les enfants résidant à des altitudes plus élevées étaient, en moyenne, nés plus courts et restaient sur une trajectoire de croissance plus faible que les enfants résidant à des altitudes plus basses», explique Kaleab Baye, professeur agrégé à l’université d’Addis-Abeba (Ethiopie).
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