Humanitaire
Inondations en Libye: mieux organiser la solidarité
Une bonne coordination est nécessaire au vu du contexte troublé du pays.
Les inondations survenues en Libye, le 10 septembre, continuent de charrier leur lot de détresse. Certaines sources font état de plus de 3 000 morts et près de 9 000 personnes disparues. La ville de Derna, à l’est, est presque rayée de la carte. L’effondrement de plusieurs barrages à la suite des pluies diluviennes n’a rien arrangé. À la suite de cette catastrophe occasionnée par la tempête Daniel, qui traverse la région depuis quelques jours, un appel à l’aide internationale a été lancé. Le pays, confronté à une grande instabilité, est démuni de ressources pour prendre en charge les victimes.
De fait, les gestes de solidarité ne se sont pas faits attendre. Elle a commencé par les pays, notamment l’Égypte, la Tunisie et l’Algérie. Le Caire a mobilisé quelques hélicoptères pour voler au secours des familles piégées par les eaux. Tunis a, pour sa part, envoyé des aides humanitaires aux aéroports libyens de l’est. De leur côté, l’Algérie et la Turquie ont ouvert un couloir humanitaire aérien pour transporter des produits alimentaires, des couvertures et des médicaments.
Les ONG freinées
Sauf que, selon des correspondants de médias arabes sur place, le nombre de morts et de disparus risque de s’alourdir. Car, expliquent-ils, des quartiers entiers sont détruits. Les villes de Derna, Al-Bayda et Shahhat ont ainsi été décrétées sinistrées.
Autant dire que l’organisation de la solidarité implique une réelle coordination, afin de fournir une assistance efficace aux populations touchées. Mais la Libye est en proie depuis une décennie à une guerre civile et à des divergences politiques entre l’est et l’ouest. Ce qui freine les efforts des ONG, des agences humanitaires et des gouvernements.
Dans ce pays dépourvu d’infrastructures pour faire face à ce type de catastrophes, de nombreux problèmes sanitaires sont à prévoir. Les sources d’eau potable, comme les puits et les réservoirs peuvent être contaminées par des bactéries, des virus, des produits chimiques et des matières fécales. Entraînant ainsi des épidémies de maladies hydriques, telles que la diarrhée, le choléra et la leptospirose.
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