Faut-il se fier à ces plantes «anticancer» que vantent les naturopathes?

Selon les naturopathes, certaines plantes auraient la capacité de prévenir et/ou de lutter contre le cancer. En complément des traitements ordinaires, elles permettraient de soutenir les malades et d’améliorer leur qualité de vie.

Parmi celles-ci, l’ail, une plante potagère aux multiples vertus dont Hippocrate recommandait déjà la consommation en grande quantité. Son principal composé, le disulfure de diallyle, empêcherait le développement et la prolifération de cellules cancéreuses, notamment celles du côlon. Ensuite, l’aloe vera, composée de plus de soixante-quinze éléments actifs.  Elle tuerait les cellules anormales, renforcerait les bonnes cellules et améliorerait la qualité de vie globale des personnes souffrant du cancer.

Le chanvre qui contient de nombreux nutriments bénéfiques pour notre santé dont des omegas-3 et 6 n’est pas en reste. Des études sont actuellement en cours pour observer ses effets éventuels sur l’arrêt de la division des cellules cancéreuses et sur le déclenchement de leur mort. Autre plante, l’if, utilisé pour tuer les cellules cancéreuses. Il contient de la baccatine, une molécule qui soignerait les cancers du sein, du poumon, de l’ovaire, bronchiques.

Avancées de la recherche scientifique

L’on cite aussi l’armoise annuelle (artemisia annua). Il s’agit d’une plante utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise. Des études in vitro ont démontré son efficacité dans les cas de leucémie, de cancer du sein et de cancer du côlon. Le ginseng semble aussi avoir une action anti-cancéreuse en réduisant les effets secondaires des chimiothérapies. Dans le cancer du sein précisément, on utilise le ginseng rouge pour limiter la propagation des cellules cancéreuses en prévention ou en complément du traitement. Il lutterait également contre la fatigue et améliorerait la qualité de sommeil.

Le curcuma fait également partie de ces plantes dites anticancer. Il détruirait les cellules cancéreuses. En plus de son action antioxydante et anti-inflammatoire, cette épice bloque la formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui se développent pour nourrir les tumeurs et provoquent ainsi leur mort. Malheureusement, il ne s’utilise qu’en dehors d’une chimiothérapie.

Enfin, le thé vert contient des antioxydants puissants et a une action anti-inflammatoire. Il a surtout un effet préventif contre le cancer du poumon. Une étude de 2011 de l’université de Taiwan a démontré que les personnes ne consommant pas de thé vert ont cinq fois plus de risques de contracter un cancer du poumon.

Les médecines naturelles offrent différentes possibilités et aident à prendre soin de vous. Entre temps, les scientifiques cherchent à développer des traitements de plus en plus performants et sélectifs à base de ces plantes.