Santé publique
Le Sénégal veut en finir avec les déserts médicaux
Des spécialistes plaident pour un rééquilibrage des ressources humaines et un meilleur contrôle de la formation au niveau des écoles.
Face au déficit de personnel de santé qualifié dans certaines contrées reculées du Sénégal, des spécialistes plaident pour un rééquilibrage des ressources humaines et un meilleur contrôle de la formation au niveau des écoles.
Souvent cité en exemple de résilience face au Covid-19, l’hôpital sénégalais souffre de différents maux : manque de médecins spécialistes, manque de moyens et des infrastructures inadaptées. Heureusement, l’Etat accélère les réformes du système de santé et lance de nouveaux hôpitaux dans les quatre coins du pays, à l’image du nouvel établissement sanitaire à Touba qui offre aux équipes soignantes et à leurs patients les meilleures conditions de soin avec un matériel de pointe. Mais au pays de la Teranga, certaines régions font toujours face à de véritables déserts médicaux.
Pour que l’accès aux médecins soit plus simple, le professeur Serigne Maguèye Guèye, directeur du Campus franco-sénégalais (CFS), a sa petite idée : il préconise la création d’une instance de régulation. Intervenant lors d’un webinaire mardi dernier sur la problématique des ressources humaines dans l’hôpital public, le Chef du service Urologie à l’Hôpital Général Idrissa Pouye du Grand Yoff et lauréat du Prix Albert Schweitzer 2020 note que ‘’dans les pays francophones, le Sénégal en particulier, le ministère de la Santé, utilisateur de la ressource humaine spécialisée, n’a aucun contrôle sur la formation, à l’opposé des pays anglophones de la Cedeao (la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) ».
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