COVID-19
Omicron : comment l’Afrique organise la chasse au nouveau variant
Le continent tente d’améliorer ses capacités de séquençage.
Alors que quatre pays du continent sont officiellement touchés par le variant Omicron, le continent tente d’améliorer ses capacités de séquençage pour mieux contrôler cette nouvelle version mutante du Covid-19.
Il est déjà là ! Son nom scientifique est B.1.1.529, mais on l’appelle Omicron. Ce nouveau variant, que certains qualifient de mutant ou clone, a été découvert fin novembre en Afrique du Sud. Depuis, il sème le trouble dans les quatre coins de la planète, et l’Afrique n’y échappe plus. Après avoir infecté 172 personnes sur le sol sud-africain et près de 20 personnes au Botswana, il a été détecté dans au moins 22 pays du monde, dont notamment le Ghana et le Nigeria, en Afrique de l’Ouest.
Pour contrer la menace, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle les gouvernements africains à séquencer entre 75 et 150 échantillons par semaine. «La détection et la notification en temps utile du nouveau variant par le Botswana et l’Afrique du Sud ont fait gagner du temps au monde entier. Nous disposons d’une fenêtre d’opportunité, mais nous devons agir rapidement et intensifier les mesures de détection et de prévention. Les pays doivent adapter leur riposte à la Covid-19 et mettre fin à une remontée des cas qui frapperait l’Afrique et pourrait submerger des établissements de santé déjà très sollicités», explique Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
« Nous pensons qu’une infection antérieure ne protège pas contre Omicron », a déclaré Anne von Gottberg, spécialiste des maladies infectieuses à l’Institut national sud-africain des maladies transmissibles (NICD), à l’occasion d’un point presse de l’OMS pour l’Afrique, ce 2 décembre. Autrement dit, les anticorps issus d’une première infection au Covid-19 n’empêchent pas une d’attraper à nouveau la maladie avec le variant Omicron.
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