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Covid-19 : la surveillance des eaux usées aide à lutter contre le virus
La surveillance des eaux usées est utilisée depuis des décennies pour suivre la propagation des virus et des agents pathogènes. L’épidémie de COVID-19 a réaffirmé le rôle que joue la surveillance des eaux usées en tant qu’outil rentable de surveillance des maladies. La méthode sert d’outil essentiel pour la détection précoce dans un contexte où, en 2022, la République démocratique du Congo et le Malawi voisins ont signalé des cas de poliovirus dérivé d’un vaccin.
Deux fois par semaine, une équipe de scientifiques de l’Institut national des maladies transmissibles (National Institute for Communicable Diseases, NICD) de l’Afrique du Sud traverse les zones urbaines du pays, visitant jusqu’à 50 sites de traitement des eaux usées pour remplir des bouteilles de ces eaux. Les bouteilles ainsi remplies d’effluents sont scellées, désinfectées, puis transportées vers des laboratoires dont le réseau couvre tout le pays. Ce contenu est ensuite testé pour détecter la présence du SARS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19.
La surveillance des eaux usées est utilisée depuis des décennies pour détecter et suivre la propagation de virus et d’agents pathogènes, notamment le choléra, le poliovirus, la typhoïde et la résistance aux antimicrobiens (RAM), les norovirus et la grippe. Cette surveillance fournit des alertes précoces et permet de recueillir des éléments factuels supplémentaires concernant le virus en circulation dans la population, notamment s’il est présent ou pas, sa concentration ainsi que l’existence de variants préoccupants ou nécessitant un suivi. L’apparition de la COVID-19 a réaffirmé le rôle que la surveillance des eaux usées joue en sa qualité d’outil offrant un bon rapport coût-efficacité pour la surveillance des maladies.
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