PORTRAIT
Andréa Mestre, en finir avec le rejet des séropositifs
L’engagement de la militante ivoirienne est né d’une expérience personnelle.

Elle aurait pu s’abandonner dans la déprime et la résignation. Andréa Mestre a plutôt décidé de lutter contre les préjugés et les discriminations autour du VIH-Sida. « Le devenir d’une personne séropositive dépend de cette étape : l’acceptation », souligne la jeune femme, qui commence à militer à la suite d’une séparation amoureuse due à l’annonce de sa séropositivité, en 2014. En 2020, la jeune Ivoirienne dévoile son statut sur les réseaux sociaux et lance son ONG, Mouvement contre la sérophobie (MCS).
Malgré les avancées dans la prise en charge du VIH, la stigmatisation demeure très forte. Notamment en Afrique, continent le plus touché avec 25,6 millions de personnes séropositives. L’association d’Andréa Mestre vise principalement la jeunesse, au travers de causeries éducatives. « Il faut décomplexer les personnes séropositives. L’on ne meurt plus du sida aujourd’hui. Un traitement efficace permet d’être indétectable et donc empêche de transmettre le virus », plaide Sandra Lasm Yao, sœur jumelle d’Andrea Mestre.
Le militantisme d’Andréa Mestre n’a pas de frontières. En France où elle vit, ou en Côte-d’Ivoire, son pays d’origine, la blogueuse de 31 ans participe à des campagnes de sensibilisation, donne des conférences pour partager son expérience. Mais cet engagement n’est pas sans difficultés. « Nous avons essayé de développer une coopération avec le Programme national de lutte contre le sida à Abidjan. Sans succès », regrette-t-elle. Néanmoins, la jeune femme et se félicite de son bilan. Même s’il y a encore tant à faire pour briser les tabous autour du VIH.
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