Octobre rose
Cancer du sein: comment faciliter l’accès aux soins
Améliorer l’information et les équipements est l’une des clés.
Octobre rose, le mois consacré à la sensibilisation à la lutte contre le cancer du sein est une occasion de se pencher davantage sur le cas de l’Afrique. La réalité est alarmante, puisque chaque année ce fléau tue 75 000 Subsahariennes, dont la plupart ont mois de 50 ans, souligne AlloDocteurs.africa.
La cancérologue tunisienne, Leyla Mchala, fait remarquer qu’elle accueille désormais des patientes âgées de la trentaine. Les raisons sont nombreuses, selon la spécialiste: les changements alimentaires et le mode de vie de la population contemporaine semblent plus «moins sains».
D’autres innombrables facteurs viennent alourdir le taux de mortalité du cancer du sein en Afrique. «Le cancer du sein est encore tabou ou stigmatisant dans certaines communauté, l’absence de programmes de dépistage organisés dans de nombreux pays, la faible accessibilité économique et géographique aux moyens de diagnostic et de traitement, qui a été aggravée par la pandémie liée au Covid-19 et, plus récemment, les différentes crises à l’échelle mondiale, les crises et l’instabilité militaro-politiques chroniques dans certains pays», analyse pour sa part Jeuneafrique.com.
Améliorer l’information
À cela, s’ajoute le manque d’information sur la maladie de la part des femmes habitant dans des zones reculées. « Entre 70 et 80 % des femmes malades arrivent dans des structures hospitalières à un stade très avancé de la maladie). Le cancer est alors au-dessus de toute ressource thérapeutique», indique Jean-Marie Dangou, le coordinateur du Programme de gestion des maladies non transmissibles au sein du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. Pour cet expert, la solution serait de renforcer la sensibilisation : «Éduquer pour tenter d’obtenir des diagnostics précoces».
Malgré les efforts déployés, l’accès au soin et la question de prise en charge restent encore un grand défi. Afrikbuzz.com parle du cas de l’accès à la radiothérapie de base dans les services de cancérologie. « Le principal problème est que les pays subsahariens n’ont pas les moyens d’acheter les équipements adéquats, dont le coût des équipements est, par ailleurs très élevé», commente le site. Afin de réduite le coût des équipements, l’OMS recommande de simplifier leur conception.
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