Femmes
Pourquoi les cancers gynécologiques progressent
Le pays cherche à réduire leur taux de mortalité, aujourd’hui à 50%.
Chaque année, le Cameroun enregistre environ 2 300 cas environ de cancer du col de l’utérus et près de 3 300 cas du cancer du sein. Le taux de mortalité de ces deux formes de cancers s’élève à 50%. Et, d’après le Comité national de lutte contre le cancer (CNLCa), 80% des cas arrivent à l’hôpital à des stades avancés, métastasés. En d’autres termes, lorsque les moyens thérapeutiques mis en place ont peu de chances d’atteindre un résultat.
Autres données : le taux d’abandon du traitement qui se situe à 20%, et celui des patientes décédant après le début du traitement qui tourne autour de 30%. Or, si la maladie est diagnostiquée tôt, le traitement avoisine un succès de 80%. C’est l’une des conclusions des praticiens réunis à Yaoundé, début juin, pour le cinquième congrès de la Société camerounaise de cancérologie et d’anatomie pathologique.
En 2021 par exemple, plus de 20 000 nouveaux cas de cancers ont été diagnostiqués au Cameroun. Le congrès de Société de cancérologie a porté sur la prévention et la prise en charge des cancers gynécologiques, mammaires, digestifs et oto-rhino-laryngologistes. Il faut noter que la maladie commence par des lésions cancéreuses, qui peuvent durer quinze ans. À ce stade, les moyens thérapeutiques sont efficaces. Mais, passée cette étape, les lésions se transforment en cancer et réduisent les chances de survie.
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