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Développement

Comment on traite l’eau pour la rendre potable

Seuls, un quart des Africains peuvent s’approvisionner en eau potable grâce à des installations sanitaires de base.

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En Afrique, seule une personne sur quatre est en mesure de s’approvisionner en eau potable grâce à des installations sanitaires de base. Selon la Banque mondiale, 400 millions d’africains subsahariens ne disposent pas d’une source sûre d’approvisionnement en eau potable. Pour pallier ce défi, de nombreux projets dédiés au secteur de l’eau et de son approvisionnement voient le jour, répondant à des initiatives locales, nationales et internationales.

Dans des pays industrialisés comme la France, les deux tiers de l’eau potable produite sont captés dans les eaux souterraines, aussi appelées de nappes phréatiques. Le tiers restant provient des eaux superficielles (rivières, fleuves, lacs, barrages), aussi appelées « eaux de surface ». Une fois captée, l’eau est ensuite acheminée jusqu’à une usine de potabilisation pour être traitée.

Le traitement appliqué dépend de la qualité initiale de l’eau captée, qui dépend généralement elle-même de la localisation du captage ; à noter que les eaux de surface nécessitent habituellement des traitements plus poussés que les eaux souterraines.

Jusqu’à présent, pour les eaux souterraines, un traitement physique simple (de filtration et de décantation) et une désinfection suffisaient dans la majorité des cas.

Pour les eaux de surface, un processus plus poussé était nécessaire, associant un traitement physique et chimique, une désinfection et, dans 25 % des cas, un traitement dit d’affinage (avec des charbons actifs ou des membranes) permettant d’éliminer les matières organiques résiduelles et d’améliorer les qualités organoleptiques de l’eau (sa saveur, son odeur, sa limpidité).

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