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Comment les eaux usées nous renseignent sur d’éventuelles épidémies
Elles sont aussi une source d’informations pour la lutte contre la résistance aux antimicrobiens.

Les eaux usées constituent des nids à bactéries pouvant provoquer de nombreuses maladies. Pourtant, une étude présentée par le site TheConversation.com soutient que les eaux usées sont une précieuse source d’informations pour la lutte contre la résistance aux antimicrobiens. En Afrique subsaharienne, ce phénomène a pris une telle ampleur qu’il provoque 23,5 décès sur 100 000. Il devrait tuer 10 millions de personnes dans le monde d’ici 2050, si rien n’est fait pour l’endiguer.
Pour l’OMS, la résistance aux antimicrobiens survient lorsque les bactéries, les virus, les champignons et les parasites évoluent au cours du temps et ne répondent plus aux médicaments, rendant plus complexe le traitement des infections et augmentant le risque de propagation, de formes graves de la maladie, et de décès.
« En surveillant les eaux usées, les scientifiques peuvent déterminer les types de bactéries résistantes qui circulent dans une population donnée », soutient l’étude que rapporte TheConversation. Il s’agit notamment des résultats de recherches effectuées dans des pays africains entre 2012 et 2022.
L’idée qui en découle est que « l’étude des eaux usées pourrait permettre d’alerter rapidement sur d’éventuelles épidémies, notamment celles qui impliquent des micro-organismes résistants aux antimicrobiens ».
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