Infos pratiques
Appendicite: la chirurgie, ce n’est pas automatique
Le traitement avec des antibiotiques serait tout aussi efficace.

Naguère, pour se faire soigner de l’appendicite, il fallait obligatoirement passer sur le billard. Désormais, il existe une alternative médicamenteuse : l’antibiothérapie, indique Quebecscience.qc.ca Le site rapporte une étude de chercheurs finlandais du Turku University Hospital publiée dans le Journal of the American Medical Association. Cette enquête a été réalisée sur un échantillon de 530 personnes, hommes et femmes, âgées de 18 à 60 ans, souffrant d’appendicite aiguë non compliquée. Une partie a été soignée par chirurgie et une autre par des antibiotiques. Les résultats ont montré à 63,7% que le traitement par antibiotiques pourrait être une alternative à la chirurgie. Il serait surtout une solution de remplacement, là où les ressources sont limitées.
Alors Antibiothérapie ou appendicectomie ? À ce propos, Santelog.com est formel: les antibiotiques sont désormais en première intention dans le traitement de l’appendicite, aux États-Unis, notamment. Le média spécialisé s’appuie sur une récente analyse des données de l’essai CODA (Comparing Outcomes of antibiotiques Drugs and Appendectomy), publiée dans le New England Journal of Medicine, qui met à jour des directives de traitement de l’appendicite de l’American College of Surgeons.
« Dans l’ensemble, les antibiotiques semblent être le bon traitement pour de nombreux patients atteints d’appendicite, à quelques exceptions près », résume le Dr David Flum, professeur de chirurgie et co-auteur principal du groupe des chercheurs de l’Université de Washington (UW), qui a mené l’étude de quatre années sur le CODA.
Ces cas exceptionnels sont « la présence d’une contre-indication à la chirurgie, le patient non opérable ou un patient sous traitement anticoagulant à dose efficace », précise le docteur Mourad Abdelhalim Aissat, chirurgien viscéral et digestif à Doctissimo.fr. Le spécialiste souligne toutefois que la chirurgie reste le traitement de référence, voire obligatoire, surtout dans les cas graves d’appendicite, les cas de gangrène.
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