Société
Les malades mentaux aussi ont besoin d’amour
Dans le village de Trinlé-Diapleu, Côte d’Ivoire, les patients reçoivent une thérapie bien différente des centres classiques.
A Trinlé-Diapleu en Côte d’Ivoire, les malades mentaux reçoivent une thérapie bien différente des centres classiques. Au Centre Victor Houali où ils sont suivis, ils bénéficient de l’amour des villageois. Un reportage de la BBC nous mène à Trinlé-Diapleu, un village d’un millier d’habitants, où sont traités des malades mentaux venus de tout le pays. Ce qui fait la particularité de ce village, c’est l’amour qu’ils ont pour les pensionnaires du centre Victor Houali installé dans le village depuis les années 80. Toute la communauté s’engage pour le bien-être des patients.
«Je trouve un malade mental comme tous les malades. Il faut avoir l’amour pour celui-là. Il faut avoir le sentiment que la personne guérisse. C’est ça le secret entre les malades mentaux et la population», explique Lamine Dié, le chef du village. Pour preuve, aucun mur ne sépare les villageois des malades. Les patients sont libres de déplacer dans le village.
«L’histoire a commencé depuis les années 83 par le biais de l’un des fils du village qui travaillait dans un centre psychiatrique qu’on appelle la Borde, la clinique la Borde en France. C’est au cours de son voyage, dans les années 80, qu’il a invité des amis qui étaient médecins psychiatres, à venir découvrir son village», fait savoir Alex Bichon, responsable du centre.
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