Pollution automobile: les solutions des Dakarois

Plus de 70 % du parc automobile sénégalais est concentré à Dakar, d’après l’Agence nationale de la statistique et de la démographie. La vétusté des véhicules d’une grande partie des véhicules est un facteur aggravant de la pollution atmosphérique dans la ville. Or, la capitale sénégalaise croule déjà sous le poids de la pollution de l’air. Dakar est d’ailleurs la deuxième ville la plus polluée au monde, d’après un classement de l’OMS datant de mai 2018. Conséquence directe, la prolifération de maladies pulmonaires chroniques obstructives et de maladies cardiovasculaires. Pour réduire la pollution engendrée par la circulation automobile, un programme d’acquisition de véhicules faiblement polluants est en œuvre. À cela s’ajoute la promotion des transports collectifs tels que le BRT (Bus Rapid Transit) ou le TER (Train Express Régional). Un système d’alertes précoces permettant aux habitants de prendre des mesures de protection appropriée devrait être mis en place.