Développement
Pour en finir avec l’exploitation des enfants dans les mines
Antidote numéro un: permettre l’accès des familles à des revenus décents.

Plus de quinze mille enfants travaillaient dans des sites miniers artisanaux en RDC-Congo, à la fin décembre 2022, selon Zoom-eco.net. Plusieurs ONG montent au créneau et multiplient des propositions visant à faire respecter les droits des enfants, indique Afriqueitnews.com. « Le cobalt est en effet utilisé dans les énergies renouvelables et surtout dans les batteries qui équipent les véhicules électriques. Le marché devrait connaître une croissance exponentielle dans les années à venir », rappelle La-croix.com.
Entre 10 % et 20 % du cobalt sont extraits de manière artisanale, dans de très mauvaises conditions de sécurité. C’est dans ce secteur informel, échappant à toute forme de régulation, que se niche le travail des enfants. « Le phénomène s’accroît parce que, de par leur petite taille, les enfants peuvent passer par des trous exigus pour aller collecter les minerais. Surtout là où les mines se sont effondrées. Or, et ils s’exposent aux effondrements, puisqu’il n’y a pas de mécanisme de sécurité », alerte l’avocat congolais Hervé Diakese sur Deutsche Welle. Rien que dans les mines de cobalt, la présence des enfants est estimée à 40 000 par l’oNG congolaise Observatoire Gouvernance et paix.
Donner du travail aux familles
Comment juguler ce calvaire ? Certains pays y vont de leurs suggestions. Ainsi, rappelle Afriqueitnews.com, la Chambre des représentants es États-Unis propose d’interdire l’importation de produits contenant des minéraux extraits par le travail des enfants, et dans des conditions abusives en République démocratique du Congo. L’initiative Fair Cobalt Alliance, suggère, quant à elle, de réguler le travail artisanal, et d’en écarter le travail des enfants, plutôt que de le supprimer.
Les Nations unies estiment de leur côté que « l’antidote au travail des enfants induit par la pauvreté est un travail décent pour les adultes afin qu’ils puissent subvenir aux besoins de leurs familles et envoyer leurs enfants à l’école et non au travail ».
La pauvreté des ménages est la première cause de la présence des enfants dans des mines. Selon la Banque mondiale, la RDC est l’un des cinq pays les plus pauvres du monde. En 2022, environ 62% de la population du pays — soit 60 millions de personnes — vivait avec moins de 2,15 dollars par jour.
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