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Alzheimer: ce que peut faire l’intelligence artificielle
Elle serait capable de détecter cette maladie dégénérative.

Alzheimer est la cause la plus fréquente de démence chez les personnes âgées. Elle se caractérise par la destruction des neurones dans l’hippocampe, siège de la mémoire, qui vont au fur et à mesure réduire les capacités cognitives de la personne. Cette dernière va ne plus pouvoir se rappeler les éléments de base, des tâches simples, ne plus pouvoir communiquer avec son entourage, explique Allodocteurs.africa.
Plus de 3 millions de personnes en souffrent sur le continent africain. S’il n’existe aucun traitement, les recherches se poursuivent afin d’améliorer la connaissance et la prise en charge de l’Alzheimer. Une démarche facilitée par les solutions qu’offre l’intelligence artificielle. Cette technologie offre d’intéressantes solutions dans la prise en charge de la maladie, depuis sa détection précoce jusqu’à la garantie d’autonomie de vie du patient chez lui. À partir de l’analyse de la voix, il est possible de détecter les signes d’un potentiel déclin cognitif, signe précurseur de l’Alzheimer.
C’est le résultat d’une IA développée par des chercheurs américains que présente Pourquoidocteur.fr. L’étude a analysé les voix de 206 volontaires dont 114 personnes déficientes cognitives et 92 personnes saines d’esprit. Des comparaisons de ces données avec des les échantillons de liquide céphalo-rachidien et les IRM des participants ont conclu à la pertinence de ce programme d’intelligence artificielle.
Accélérer la transition numérique
Nationalgeographic.fr présente un autre programme de recherche. C’est celui d’une équipe de neuroscientifiquesc canadiens. À partir d’analyses d’IRM et de données génétiques de patients, les scientifiques sont arrivés à prédire que les capacités cognitives d’une personne vont se détériorer dans les 5 années à venir. Des scientifiques du Massachusetts Alzheimer’s Disease Research Center, aux Etats-Unis travaillent également sur le dépistage par IRM, ajoute Doctissimo.fr. Leur modèle arriverait à détecter la maladie d’Alzheimer avec une précision de 90%.
Le média canadien Cscience.ca, quant à lui, présente deux autres solutions d’IA. Il s’agit de Web luci, une application de prévention qui fournit quotidiennement aux personnes âgées des orientations saines dans leurs habitudes de vie. L’autre solution est appelée Numana. Elle consiste en l’installation de capteurs dans l’environnement des personnes en perte d’autonomie, ou sur elles-mêmes, de manière à les suivre à domicile plutôt qu’en institution.
Toutes ces fonctionnalités nouvelles mettent en exergue la nécessité pour le continent africain d’accélérer sa transition numérique afin de faire bénéficier ces patients Alzheimer de ces nouvelles technologies. D’ici 2050, plus de 7 millions personnes souffriront d’Alzheimer. En Afrique.
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