Médicaments
Contrefaçon: quand les faux médicaments se retrouvent dans les circuits officiels
Les médicaments contrefaits tuent des centaines de milliers de personnes chaque année sur le continent.

Les chiffres font froid dans le dos et mettent en lumière les conséquences terribles du trafic de médicaments contrefaits. Selon le rapport de l’ONUDC, 270.000 personnes meurent chaque année en Afrique subsaharienne pour avoir consommé des médicaments antipaludiques falsifiés et de qualité inférieure. En outre les décès de 169.271 enfants dans la région sont attribués à l’usage d’antibiotiques contrefaits pour traiter la pneumonie sévère de jeunes malades.
L’évaluation de la menace que représente le crime organisé, présentée par l’ONUDC, se concentre sur les pays du Sahel, particulièrement vulnérables à ces trafics néfastes à la santé publique. Selon le rapport, la forte prévalence des maladies infectieuses, y compris le paludisme, associée au manque de disponibilité des médicaments, de capacité financière des populations et d’accès aux soins de santé, «crée un environnement dans lequel la demande de produits et services médicaux n’est pas entièrement satisfaite par les canaux formels»
Ce fossé entre la demande et l’offre de produits pharmaceutiques réglementés laisse place au trafic, incite à l’implication de groupes criminels organisés et alimente la menace permanente pour la sécurité des populations dans ces pays.
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