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Hygiène bucco-dentaire

Pour vraiment en finir avec les plombages dentaires au mercure

Revue des alternatives moins nocives et moins polluantes se sont développées.

Annick Sedson

Publié il y a

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Pour vraiment en finir avec les plombages dentaires au mercure

Depuis 2022, les pays africains se mobilisent en vue d’une interdiction progressive des amalgames dentaires contenant du mercure. En Europe, l’interdiction est en vigueur depuis 2019. La raison est toute simple. « La présence du mercure dans les amalgames comporte des effets néfastes sur la santé avec des risques de cancer, de malformations et d’autres maladies neurotoxiques », explique, sur le site Seneplus.com, Maïmouna Diène Wone, coordinatrice de la branche sénégalaise de l’ONG Pesticide Action Network, PAN Africa-Sénégal.

Cette technique de plombage au mercure a été développée il y a cent cinquante ans pour obturer le trou des caries. Puis, les spécialistes de la santé bucco-dentaire ont découvert tous les dangers liés à son utilisation. Même si son utilisation est encore courante dans les structures de santé du continent. Certains spécialistes, relayés par Femmeactuelle.fr, parle même de risques accrus de la maladie d’Alzheimer, la sclérose en plaques ou encore la maladie de Parkinson.

Seulement, si le terme plombage dentaire est utilisé, il ne s’agit pas du tout de plomb comme le souligne Dr Baraky Ozavino, spécialiste de santé publique au Gabon dans un podcast de Scidev.net. Qu’importe ! « Dans l’amalgame dentaire, il y a du mercure … et le mercure crée un certain nombre de problèmes, pour plusieurs systèmes de l’organisme, le système nerveux, les reins, plusieurs organes sont abîmés », insiste le médecin.

Le plaidoyer engagé par les pays africains en faveur d’un arrêt de l’utilisation des plombage dentaires au mercure commence à avoir des effets concluants. D’autres alternatives moins nocives se sont développées. En général, elles sont à base de verre dit ionomère conservent les dents et sont non polluantes. Cependant, AlloDocteurs.africa prévient : « Ces produits substitutifs, plus résistants, permettent d’ailleurs d’enlever moins de dent, mais seraient plus compliqués à poser ».

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