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Maghreb

Variant Omicron : comment l’Afrique du Nord s’organise

Cette partie du continent tente d’éviter d’être submergée comme l’été dernier avec le variant Delta.

Khalil Jelassi

Publié il y a

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Cette partie du continent déploie d’importantes mesures de restriction afin d’éviter d’être submergée comme l’été dernier avec le variant Delta.

Vendredi 26 novembre, l’Organisation mondiale de la santé a jugé « préoccupant » Omicron, la nouvelle mutation du coronavirus signalée pour la première fois en Afrique du Sud deux jours avant.

Anciennement connu sous le nom de B.1.1.529, ce variant a également été identifié au Botswana, en Belgique, à Hong Kong et en Israël. Plusieurs pays commencent déjà à envisager le pire. Les États-Unis et l’Union européenne ont annoncé des restrictions sur les voyages en provenance d’Afrique australe, alors qu’en Afrique du Nord, de nouvelles restrictions ont été également imposées.

Fermeture des frontières

Pour éviter l’introduction de ce nouveau variant dans son territoire, le Maroc est allé jusqu’à suspendre les vols internationaux à l’arrivée comme au départ. Ceci pour une durée de deux semaines. Une mesure prise alors que le Maroc avait déjà interdit l’accès de son territoire aux ressortissants des pays d’Afrique australe.

Pour sa part, la Tunisie a modifié ses conditions d’entrée en raison de la découverte du nouveau variant Omicron. À partir du 1er décembre, la durée de validité du test PCR exigé pour entrer dans le pays passe de 72 à 48h avant l’embarquement. Des tests antigéniques aléatoires seront également réalisés à l’arrivée, les personnes positives devront appliquer la quarantaine obligatoire.

Les autorités ont également décidé de renforcer le contrôle au niveau des passages frontaliers et de respecter les mesures préventives dans les espaces publics. En Tunisie, pour éviter le cauchemar sanitaire observé pendant l’été, certains médecins prônent carrément la fermeture des frontières.

Appel à la vaccination

En Algérie, aucune nouvelle mesure n’a été annoncée, cependant, l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) a rappelé « l’urgence de l’adhésion» à la vaccination afin de « contrôler la circulation des virus et, par là, les variants », notamment le variant B.1.1.529 (Omicron), signalé pour la première fois à l’OMS par l’Afrique du Sud le 24 novembre dernier.

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