Une dizaine de pays africains sont touchés par une nouvelle souche de la variole du singe. La RDC-Congo en est le principal foyer, avec 96% des cas et décès, indique le site Africanews.com. Le média rapporte les dernières mises à jour du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies. Le site ajoute que cette nouvelle souche du virus est plus mortelle et plus transmissible que les précédentes. Car, par rapport à la même période l’année dernière, les cas ont augmenté de 160% et 19% de décès.
Cela a de quoi inquiéter l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS réfléchit actuellement s’il faut d’ores et qualifier cette résurgence d’urgence internationale. Il s’agit de son plus haut niveau d’alerte pouvant l’amener à déclencher une épidémie mondiale. En 2022 déjà, la variole du singe, avait été déclarée urgence mondiale après qu’elle s’était propagée dans plus de 70 pays, affectant principalement les hommes homosexuels et bisexuels.
En RDC, «La maladie a été enregistrée dans les camps de déplacés autour de Goma, au Nord-Kivu, où l’extrême densité de la population rend la situation très critique. Les risques d’explosion sont réels vu les énormes mouvements de population», explique Louis-Albert Massing, le coordinateur de Médecins sans frontières dans ce pays. Mais cette souche commence à se propager au-delà des frontières. L’Agence de santé de l’Union africaine, Africa CDC, recense 146 cas au Congo-Brazzaville et 227 en République centrafricaine. Le Cameroun, le Nigeria, l’Afrique du Sud ou encore le Rwanda ne sont pas non plus épargnés.