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Variole du singe: ce qu’il faut savoir sur la nouvelle souche

L’OMS a une urgence de santé publique internationale, le plus haut niveau d’alerte.

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Variole du singe

Le continent africain est touché par une nouvelle épidémie de variole du singe. Cette dernière pourrait bientôt largement s’étendre à d’autres zones du monde, a averti l’Organisation mondiale de la santé. Mercredi 14 août, l’OMS a d’ailleurs déclaré que l’épidémie constituait une urgence de santé publique de portée internationale, le plus haut niveau d’alerte.

Cette maladie a fait au moins 548 morts depuis le début de l’année en République démocratique du Congo (RDC), le pays le plus touché. Des cas ont également été signalés au Burundi, Rwanda, Cameroun, Ouganda et au Kenya. D’autres pays comme le Nigeria, l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire sont aussi concernés. Au total, le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies a enregistré 15 000 cas et 461 décès pour la seule année 2024. Soit une augmentation de 160% des diagnostics et de 19% des décès par rapport à la même période de l’année dernière.

Quels sont les symptômes?

Cette flambée est alimentée par une souche plus dangereuse et plus contagieuse du virus nommée Clade Ib. Celle-ci a été identifiée en 2023 dans la région  du Sud-Kivu (RDC). Alors, en quoi cette variante diffère-t-elle de celle qui a provoqué la pandémie de variole du singe en 2022? Le clade Ib fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées sur la bouche, le visage ou les parties génitales.

«Les cas graves montrent une mortalité de 5 % chez les adultes et de 10 % chez les enfants. En outre, les femmes infectées pendant la grossesse perdent leur grossesse, ce qui ajoute à la gravité de la situation», souligne Gavi.org, une organisation internationale visant à améliorer l’accès aux vaccins pour les enfants des pays les plus pauvres.

Des traitements existent-ils?

Les inquiétudes sont d’autant plus vives que l’on observe de plus en plus de cas de co-infection mpox-VIH, estime Nature.com. «La recrudescence actuelle de la variole du singe dans certaines régions d’Afrique, ainsi que la propagation d’une nouvelle souche sexuellement transmissible du virus de la variole du singe, constituent une urgence. Mais étant donné le nombre de cas cliniquement compatibles qui ne sont pas testés, il est probable que ces chiffres soient largement sous-représentés», précise la revue.

Aucun autre traitement ne permet, pour l’heure, d’endiguer la progression de la maladie. Mais, deux vaccins sont recommandés par l’OMS. La vaccination contre la variole humaine, qui avait déjà été appliquée en 2022, fonctionne à 80% contre cette infection.

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