La santé mentale, un casse-tête

La santé mentale en Tunisie est menacée par une crise économique que traverse le pays depuis plusieurs années. Pour la préserver, un plan d’action national a été mis en place. L’un des axes majeurs du projet est la généralisation de services spécialisés à l’ensemble des hôpitaux. L’initiative est rappelée à l’occasion de la commémoration, mardi 10 octobre, de la Journée mondiale de la santé mentale. 

Par santé mentale ou psychique, il faut comprendre un état de bien-être permettant à tout individu de réaliser son propre potentiel et faire face aux situations normales de la vie. Mais, ce domaine suscite encore peu d’intérêt. Pourtant, en Tunisie comme ailleurs, il représente un enjeu important de santé publique. Les premières victimes sont   les jeunes âgés de 18 à 29 ans dans plusieurs zones de l’intérieur du pays ainsi que ceux vivant dans quartiers défavorisés de la capitale, selon une étude de l’ONG Alert, une association de lutte contre l’économie de rente en Tunisie.

Par ailleurs, 11 personnes sur 100 000 se suicident chaque année sur le continent africain, qui a le taux de mortalité par suicide le plus élevé au monde. Les moyens les plus utilisés par les personnes qui se suicident dans cette partie du monde sont la pendaison, l’empoisonnement aux pesticides et, dans une moindre mesure, la noyade, l’usage d’une arme à feu, la plongée dans le vide ou la surdose de drogue.

L’une des solutions serait d’augmenter le nombre de médecins psychiatres, pour une meilleure prise en charge.