Suivez-nous

Astuces

Apprenez à bien enrouler le chèche autour de la tête

Contre les coups de soleil et la fraîcheur de la nuit, ce foulard est indispensable.

Agnès Ratsimiala

Publié il y a

le

« Asgou bzaaf », il y a beaucoup de vent ! dit en langue tachelit du sud marocain. Avant midi sur la route qui mène à la ville de Merzouga, l’horizon est barré par une brume de sable. Nous sommes à l’entrée du désert du Sahara. Ici, tout le monde a la tête recouverte par un chèche.

Commerçants des souks, guides touristiques, dresseurs de chameaux, touaregs petits ou grands. Il est indispensable pour se protéger des insolations, pour éviter au sable de s’introduire dans les oreilles.

Pour empêcher d’attraper des coups de soleil. Et pour supporter la fraîcheur qui s’abat quand la nuit tombe. Préférez-le long, très long de 6 à 8 mètres, pour une efficacité maximale. Choisissez-le de couleur vive pour le style et pour la photo souvenir. Mais aussi parce que cela permet d’être mieux repéré au milieu des dunes.

Turquoise, jaune d’oeuf, orange safran ou vert fluo… La multitude des silhouettes de tissus colorés qui défilent fait partie du charme de la région. Lorsque l’on n’est pas du coin on voit ça comme un folklore, le fait d’avoir la tête enroulée dans un chèche et la méga djellaba en laine.

Mais c’est simplement l’outfit parfait pour affronter un climat aride, et des UV agressifs dus à la réverbération sur les étendues de sable. Le chèche s’appelle « arziy » en berbère local.

M’Barek s’en enroule un sur le nez tous les matins avant de partir travailler sur le bivouac de l’erg voisin. Il a accepté de faire le modèle et la démonstration de l’art de l’enroulage de chèche. Comme c’est de tradition avec les touristes, venus pour une promenade dans le désert.

Populaires